Quels lieux pour le livre ? / 4 novembre 2013

Bonjour.

Vous êtes convié-e-s pour imaginer avec nous de nouveaux lieux pour le livre.
Au-delà des 451, seront présents : des librairies (associatives, marchandes,
officielles ou officieuses, de neuf ou d’occasion), des éditions (des petites,
des grandes, des bleues, des noires, des à pois, des caméléones), des
correcteurs et -trices, des graphistes, des lecteurs et lectrices, etc.

–>Le lundi 4 novembre au Zabar, 116, rue de Ménilmontant dans le 20e
arrrrrrrrrrrondissement à 20h.

En special guest, une huitaine d’italien-ne-s seront là, qui ont occupé
pendant un an une librairie (Ex-Cuem) dans la faculté de Milan pour fabriquer
un lieu expérimental entre livres et musique, institution et résistance –
avant l’expulsion brutale par les forces de l’ordre.

Cette discussion s’insère dans le cadre d’une enquête indépendante à laquelle
participe les 451, dans le but de réaliser un manifeste européen sur les
métiers du livre.

A partir d’un partage d’expériences existantes et de nos rêves les plus
sincères, nous chercherons à imaginer ensemble des lieux capables de résister
à la marchandisation de la culture, à l’administration de nos existences et à
la morosité des temps modernes.

Avons-nous des critiques à formuler aux librairies et bibliothèques
actuelles ?

Comment modifier les lieux existants ?

Quelles expériences du passé peuvent nous inspirer ?

La lecture a-t-elle besoin de lieux ?

Que pouvons-nous utiliser dans les nouvelles technologies qui aide la lecture
et la critique plus qu’elles ne les détruisent ?

Quelles sont les limites de la logique marchande ? Quelles sont celles du non-
marchand ?

Les librairies peuvent-elles proposer un fond et pas seulement des
nouveautés ?

Les lieux pour le livre sont-ils voués à une élite intellectuelle ?

Les bibliothèques sont-elles populaires ?

Etc.

Venez nombreux !

A propos les 451

En 2012, des personnes travaillant dans différents secteurs des métiers du livre se sont réunies pour écrire un appel dénonçant la concentration des capitaux, l’industrialisation des professions, la séparation des acteurs et la déferlante technologique que subissent aussi les métiers du livre. Intitulé Appel des 451, le texte est paru dans Le Monde en septembre 2012, signé par des centaines de professionnels ou de lecteurs, reconnaissant là une base suffisante pour entamer des discussions sur l’avenir de nos métiers, des pratiques de lecture ou des bouleversements anthropologiques et sociaux qu’entraînent la gestion et l’informatique généralisées. Un second écrit, plus développé, répondait aux premières critiques, positives et négatives que le collectif des 451 a reçues suite à la publication de l’Appel. Ce texte, « La querelle des modernes et des modernes », tente de donner quelques pistes de réflexion pour penser l’actualité économique, sociale et technique de la chaîne du livre. Dans la perspective de mutualiser nos moyens, de créer des structures plus coopératives et de mener des actions et des réflexions, le collectif des 451 lance une invitation à participer à deux journées d’ateliers et de discussions autour de ces problématiques, les 12 et 13 janvier 2013. Y sont conviées toutes les personnes qui travaillent dans la chaîne du livre, tous les lecteurs et lectrices qui le souhaitent.
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